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Eengeo - une chornique au naturel
23 janvier 2016

Consommer de l'alcool

En 2011, l’Inpes a élaboré un travail de synthèse faisant état des données épidémiologiques et des usages de substances psychoactives dans les Départements d’Outre-mer (DOM)1. Ces résultats sont les seuls disponibles dans l’attente d’une enquête plus importante, le Baromètre santé DOM, qui sera mis en place par l’Inpes en 2012 et permettra notamment d’obtenir des données plus précises sur la population adulte. Cette étude a montré que, de manière générale, les habitants des Département d’Outre-mer sont globalement moins concernés par les pratiques addictives que les habitants de la métropole. Les niveaux de consommations des drogues illicites dans les DOM restent inférieurs à ceux observés en métropole. Chez les jeunes, le cannabis est la drogue illicite la plus consommée dans les DOM suivi de très loin par la cocaïne. L’usage de cannabis s’avère moins fréquent qu’en métropole, à des niveaux similaires pour la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane et La Réunion. L’expérimentation de cannabis apparaît un peu inférieure en Guyane à la fin de l’adolescence. Elle concerne 27 % des jeunes en Guyane contre 34 % dans les autres DOM et 42 % en métropole à 17 ans2. Les expérimentations d’autres drogues à 17 ans sont particulièrement rares en Martinique et à la Réunion et semblent un peu plus élevées en Guyane, à des niveaux proches de ceux de la métropole. L’expérimentation de produits à inhaler (colles ou solvants) apparaît importante, en particulier parmi les plus jeunes en Guyane, ce qui était déjà le cas dans les années 1990. Chez les adultes, les modèles des trois Départements français d’Amérique apparaissent relativement proches, avec deux produits illicites phares : le crack et le cannabis, ce dernier étant toutefois moins consommé qu’en métropole, même s’il est très accessible. L’usage de cannabis reste ainsi à un niveau assez bas, de l’ordre de 4 % pour l’usage au cours de l’année en Martinique, soit moitié moins qu’en métropole. Les Antilles et la Guyane sont particulièrement touchées par la consommation de crack. Si elle reste circonscrite à une population très marginalisée, cette consommation est présente et visible parfois même en pleine rue, en particulier dans les capitales (Cayenne, Pointe-à-Pitre et Fort-de-France). L’âge moyen de l’expérimentation du crack est de 24 ans et dans 36 % des cas, la consommation régulière débute la même semaine que la première prise3. La prévalence de la consommation de crack est de 5 personnes pour 1000 en Martinique, mais elle s’élève à 1 % chez les 15-44 ans. Ce taux est nettement plus élevé que les taux d’usagers de crack observé en métropole. Un volet crack Antilles-Guyane a d’ailleurs été inclus dans le plan de lutte contre les drogues et les dépendances de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt).Source: cours d'oenologie.

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